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Foire aux questions (FAQ)

A la suite des permanences d'information, voici une FAQ permettant de répondre à vos questions ainsi que des brochures d'information.

Renouvelable, compétitif, réversible et créateur d'emplois, l'éolien est une des clés du changement dans la manière de produire durablement de l'électricité à bas coût, plus propre et non dépendante des ressources fossiles.

(cliquez sur les images pour accéder aux documents)

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L'éolien en 10 questions
Guide de l'ADEME
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Les projets d'énergies renouvelables participatifs :
l'Avis de l'ADEME
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Le saviez-vous 
Questions / Réponses 
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Le Vrai/Faux sur l'éolien terrestre
Ministère de la Transition Écologique
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Kit de survie : 11 points de repères pour ne pas tomber dans le panneau
France Energie Eolienne 
Devenir incollable sur l’éolien
 Pourquoi les éoliennes ne tournent parfois pas ? 

Plusieurs hypothèses peuvent expliquer l’absence de fonctionnement des éoliennes : elles sont soit en maintenance, soit la vitesse minimale du vent permettant d’entrainer le rotor n’est pas atteinte, soit leur fonctionnement est restreint par des plans de bridages acoustique ou biodiversité, par exemple.

Maintenance : Pour des raisons de sécurité, lors d’une intervention des équipes de maintenance sur site dans le cas d’une avarie technique, l’ensemble des éoliennes du parc sont mises à l’arrêt.

Vitesse minimale : Les éoliennes ne fonctionnent que sur une plage de vitesse de vent donnée. Pour pouvoir démarrer, une éolienne nécessite une vitesse de vent minimale d'environ 12-13 km/h, à l’inverse, pour des questions de sécurité, l'éolienne ralentit, puis s'arrête automatiquement de fonctionner lorsque le vent dépasse 90 km/h.

A noter que la distance entre la première et la dernière éolienne d’un parc peut représenter plusieurs kilomètres. Les régimes et vitesses de vent peuvent donc varier d’une machine à une autre.

Plans de bridages : Le niveau acoustique des installations éoliennes est très réglementé et encadré en France. Pour respecter la loi, les développeurs de projets sont amenés à limiter la rotation des pales d’éoliennes dans certains cas. A cela s’ajoute des plans de bridages pour la protection de l’avifaune et des chiroptères, à différentes périodes de l’année ou de la journée, en concordance avec les périodes de migrations ou comportements des espèces à proximité du parc.

L'éolienne consomme-t-elle de l'électricité lorsqu'elle ne tourne pas ? 

Oui, pour alimenter ses auxiliaires en continus (ex : capteurs) et pour assurer un suivi de la maintenance.

Bien qu’une éolienne soit une source de production d’énergie, les éléments auxiliaires qui assurent son bon fonctionnement en consomment aussi. La gestion du système de contrôle à distance, l’orientation des pales au vent et le balisage lumineux consomment de l’énergie importée du réseau électrique. Cette consommation reste cependant marginale en regard de ce qu’une éolienne produit comme énergie. A titre d’exemple, une éolienne de 2 MW consomme entre 0,8 et 4 MWh/an alors qu’elle produit en moyenne près de 4400 MWh/an (éolienne de type Enercon E-82 avec un régime de vent moyen). A l’exception de cette faible consommation, l’éolienne fonctionne par l’unique force du vent.

Nota : Une centrale photovoltaïque, hydroélectrique, ou nucléaire, consommera également, même à l’arrêt, pour assurer l’alimentation des auxiliaires, et le fonctionnement des outils de suivi et la télérelève.

http://mairie-splc.fr/eolien/Questions_reponses.pdf

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Source : parc éolien de Soulvache (44)

Qu’en est-il du danger pour l’avifaune et les animaux sauvages ?

L’impact des éoliennes sur la faune touche principalement les oiseaux et les chiroptères. Cependant, il est bon de rappeler que les éoliennes sont loin d’être la première cause de mortalité de l’avifaune. En effet, les oiseaux connaissent bien d’autres facteurs d’accidents comme le prouve le tableau suivant tiré d’une étude menée aux États-Unis.

La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) a rappelé dans une étude[1] datée du mois de juin 2017 que « Le nombre de cas de collisions constatées est extrêmement variable d’un parc à l’autre et apparaît relativement faible ». Dans cette même étude, l’association rappelle le fait d’éviter l’implantation de parcs à proximité de ZPS (Zone de Protection Spéciale) afin de limiter encore ce risque pour l’avifaune. Concernant les chiroptères il y a de nombreuses mesures de suivi qui sont applicables selon les résultats de l’étude d’impacts.

En dehors des risques sur l’avifaune et les chiroptères, il n’a pas été mis en avant, dans les différentes études réalisées, les suivis de mortalité ou par les divers témoignages, d’effets indésirables des éoliennes sur la faune sauvage ; En effet, en interrogeant notamment les associations de chasseurs évoluant à proximité de parcs en activité, il ressort que les espèces s’adaptent vite et reviennent rapidement sur le site[1]. Seule la phase de travaux représente un désagrément pour ces espèces qui trouvent généralement refuge en périphérie du site impacté durant cette période. C’est également pour cette raison que les travaux s’arrêtent au printemps, saison propice à la reproduction de nombreuses espèces.

Pour exemple, à la suite d’un suivi réalisé sur quatre parcs éoliens représentant 20 éoliennes à Noyers-Saint-Martin - Thieux, Hétomesnil, Lihus et Breteuil-Paillart dans le département de l’Oise, les experts ont conclu que « Leur impact est nul. Les sangliers ne se gênent pas pour traverser les champs. La corneille se porte bien, les étourneaux aussi. Des chevreuils sont passés sur le site de Breteuil-Paillart. »

Une autre source réside dans le rapport « Éoliennes et corridors à faunes »[2], rédigé pour l’Office fédéral de l’énergie en Suisse et qui montre que les cerfs ne sont pas perturbés par les éoliennes.

Sources : Étude réalisée par la LPO – Juin 2017 : https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/eolien_lpo_2017.pdf

[1] Article La Voix du Nord – Le gibier s’est bien habitué à l’arrivée des éoliennes dans le paysage – 22/03/2017

[1] Article Le Parisien – Les éoliennes font-elles du tort à la faune sauvage ? – Octobre 2009 : http://www.leparisien.fr/breteuil-60120/les-eoliennes-font-elles-du-tort-a-la-faune-sauvage-16-10-2009-676368.php

[Sources : Cause d'accidents mortels chez les oiseaux - https://www.encyclo-ecolo.com/Oiseaux

Le bruit des éoliennes a-t-il une action sur ma santé ? 

La notion de bruit, est très subjective puisqu’elle dépend de la perception que chaque individu a de celui-ci. Les éoliennes récentes sont peu bruyantes et des études ont démontré l’absence d’impact particulier du bruit sur les riverains des parcs éoliens[1]. En effet, les éoliennes font l’objet de perfectionnements techniques constants pour réduire encore le bruit : diminution de la vitesse de rotation des pales, engrenages de précision silencieux, montage des arbres de transmission sur amortisseurs, capitonnage de la nacelle, accessoires aérodynamiques sur les pales (ex : serrassions).

Les éoliennes sont soumises à la réglementation relative au bruit de voisinage (décret 2006-1099 du 31/08/2006) soit une émergence (différence entre le niveau de bruit mesuré lorsque les éoliennes sont en fonctionnement et lorsqu’elles sont à l’arrêt) autorisée inférieure à 5dB(A) le jour, et inférieure à 3dB(A) la nuit.

L’Académie nationale de médecine a publié en mai 2017 un rapport sur les "Nuisances sanitaires des éoliennes terrestres ". Actualisation d’un premier rapport de 2006, ce rapport est plus nuancé et ne préconise pas de distance d'éloignement de 1500 m des habitations. Ce rapport de mai 2017 indique qu'" En tout état de cause, la nuisance sonore des éoliennes de nouvelles générations ne paraît pas suffisante pour justifier un éloignement de 1000 mètres."

Dans un rapport sur l'"Évaluation des effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens" publié en mars 2017, l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES) indique que " Les éoliennes sont des sources de bruit dont la part des infrasons et basses fréquences sonores prédomine dans le spectre d'émission sonore. Des caractéristiques non exceptionnelles puisque d’autres sources sonores comparables, naturelles (vent notamment) ou d’origine anthropique (poids-lourds, pompes à chaleur, etc.) existent couramment dans le paysage sonore urbain et rural. À 500 m, les infrasons des éoliennes ne sont pas audibles. L'examen des données expérimentales et épidémiologiques disponibles ne mettent pas en évidence d'argument scientifique suffisant en faveur de l'existence d'effets sanitaires liés aux expositions au bruit des éoliennes autres que la gêne liée au bruit audible et un effet nocebo. 

L'effet nocebo désigne le phénomène par lequel des symptômes ou des effets indésirables surviennent suite à la prise d'une substance neutre ou inactive et donc parfaitement inoffensive (ou tout du moins en théorie incapable d'être à l'origine des symptômes ressentis). L'effet nocebo est donc l'inverse de l'effet placebo (dans lequel on attribue des vertus curatives à une préparation dépourvue de principe actif). Dans un cas comme dans l'autre, c'est le psychisme des patients qui est impliqué et qui est à l'origine des effets perçus.

De même, comme prévu par la réglementation, une campagne de mesures acoustiques sera réalisée depuis les habitations les plus proches à la mise en service d’un parc éolien. Elle permettra, le cas échéant, d’ajuster le bridage des éoliennes aux conditions réelles d’exploitation.

 

Constate-t-on une dévaluation immobilière ?

L’Association Climat Energie Environnement a publié une étude en 2013 concernant la région Nord Pas de Calais[1].

Trois points sont à noter :

1   La visibilité d’éoliennes n’a pas d’impact sur une possible désaffection d’un territoire quant à l’acquisition d’un bien immobilier.

2  Dans certaines communes, le volume des transactions à bâtir (sans baisse significative en valeur de m²) et le nombre de logements autorisés ont augmenté. Pas de désaffection des collectivités accueillant des éoliennes. Les retombées économiques ont permis aux élus de mettre en œuvre des services collectifs attractifs aux résidents actuels et futurs.

3  Sur d’autres communes, la valeur de l’immobilier est tirée à la hausse. Difficile de tirer des conclusions hâtives mais si un impact était avéré sur la valeur des biens immobiliers, celui-ci se situerait à moins de 2 km et serait suffisamment faible en termes de baisse de valeur des biens et nombre de cas impactés.

 

[1] Sources : Etude de Climat Énergie Environnement – Évaluation de l’impact de l’énergie éolienne sur les biens immobiliers – Contexte du Nord-Pas-de-Calais – [Disponible sur : http://www.nord-nature.org/environnement/energie/eolien/CEE_Eolien_Immobilier_2008.pdf]

L’éolien ne crée pas d’emploi en France ?

Le dernier Observatoire de l’Eolien 2021[1] confirme la bonne dynamique de la filière industrielle de l’éolien.

Chiffres Clés :

22 600 EMPLOIS DIRECTS ET INDIRECTS

+31,5% DE CROISSANCE D’EMPLOIS DEPUIS 2017

900 ENTREPRISES RÉPARTIES EN FRANCE

6 EMPLOIS CRÉÉS PAR JOUR

Il affiche, en 2021, 22 600 emplois directs et indirects sur la chaîne de valeur recensés au total, soit une augmentation de 31,4% % par rapport à 2017. Ce vivier d’emplois s’appuie sur 900 sociétés actives constituant un tissu industriel diversifié, réparties sur environ 1 850 établissements et sur l’ensemble du territoire français. Ces sociétés sont de tailles variables, allant de la TPE au grand groupe industriel. Fortement ancrées dans les territoires, ces entreprises contribuent à la structuration de l’emploi en régions en se positionnant sur un marché d’avenir, dont le développement est encadré par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). 

La répartition géographique des emplois éoliens met en avant des bassins d’emploi éolien au plus près des territoires :

  • Le territoire Nord-Est (Régions Grand Est et Hauts-de-France), territoires où la filière éolienne connaît un très fort développement en termes de parcs, contribuant à leur dynamisation économique,

  • Le Bassin parisien (Île-de-France ainsi qu’une partie des régions Centre-Val de Loire et Normandie), regroupant traditionnellement une part importante des sièges sociaux d’entreprises intervenant sur la chaîne de valeur,

  • Le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et une partie de la région Nouvelle-Aquitaine), importante aire d’implantation de l’éolien dont la façade maritime va bénéficier de la croissance de l’offshore,

  • Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, bénéficiant de la diversification d’activités industrielles dans la fabrication de composants pour l’activité éolienne,

  • La Méditerranée (Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie), berceau de l’industrie éolienne et lieu d’établissement de plusieurs des acteurs historiques.

 

[1] Sources: Etude réalisée par BearingPoint – Observatoire de l’éolien 2021 – [Disponible sur : https://fee.asso.fr/economie-et-emplois/]

L’électromagnétisme a-t-il un effet sur les animaux (vaches,...) ?

Les éoliennes, tout comme les barrages hydroélectriques, d’autres sources d’énergie, ou de transport d’énergie, vont être à l’origine d’un champ électromagnétique. Néanmoins, aucune étude n’a démontré l’impact de l’électromagnétisme, engendré par la production électrique des éoliennes, sur la santé des animaux.

En France, une exploitation de vaches bovines a fait l'objet de nombreux audits pour comprendre les raisons des difficultés rencontrés par les éleveurs. L’ANSES (Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a finalement remis en décembre 2021 un rapport détaillé après plusieurs années d’expertise concluant comme hautement improbable voire exclu que la mise en place des éoliennes ait conduit à générer les troubles objectivés.

Ainsi, il n’existe à ce jour, aucune contre-indication déconseillant le pâturage auprès des éoliennes.

Sources : https://www.anses.fr/fr/content/troubles-dans-deux-%C3%A9levages-bovins-le-lien-avec-les-%C3%A9oliennes-est-hautement-improbable

Une éolienne peut-elle prendre feu ?

Une éolienne, comme toute source de production électrique, peut faire l’objet de défaillance technique pouvant engendrer un incendie. A l’origine : un dysfonctionnement d’un des composants techniques de l’installation (ex : mauvais condensateur, problème de frein hydraulique au niveau de l’arbre).

Face à ces risques, le périmètre minimum des 500m aux habitations permet également d’assurer la sécurité des habitants.

Les éoliennes risquent-elles d'entraver le bon fonctionnement de ma télévision ?

Les éoliennes, au même titre qu’un poteau électrique, arbre, ou autre, constitue un obstacle à la propagation d’une onde horizontale telle que celle émise par une antenne râteau par exemple.

Face à ce genre d’incident, les porteurs de projet ont pour obligation de proposer de financer l’installation d’antennes relais, permettant de contourner l’obstacle, ou la mise en place d’antennes paraboliques, fonctionnement par émission de faisceau, ayant moins de pertes de transmission. En effet : « En conséquence, la loi prévoit donc que l'exploitant des éoliennes est tenu, non seulement, de mettre en place les équipements permettant d'assurer correctement la réception de la télévision, mais aussi d'assurer leur fonctionnement et leur entretien. »[1].

Par ailleurs, ce problème tend à être moins fréquent, car les usagers sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à être munis d’antennes satellites.

 

[1] Source : (JO Sénat du 03/04/2014 - page 873) https://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506557.html

Existe-t-il un effet stroboscopiques dans les maisons ? 

Lorsque le ciel est dégagé et que le soleil est bas sur l'horizon, une éolienne projette une ombre sur le terrain qui l’entoure. La rotation des pales engendre une ombre en mouvement cyclique (au même titre qu’un alignement de platanes le long d’une route). Ce phénomène appelé « effet stroboscopique », peut-être gênant pour certains individus lors d’une exposition prolongée, par exemple sur des résidences ou des lieux de travail. Sa perception, habituellement de courte durée, dépend notamment de la distance qui sépare l'observateur de l'éolienne et de la vitesse de rotation des pales. L’arrêté du 26 août 2011 : ''Afin de limiter l'impact sanitaire lié aux effets stroboscopiques, lorsqu'un aérogénérateur est implanté à moins de 250 mètres d'un bâtiment à usage de bureaux, l'exploitant réalise une étude démontrant que l'ombre projetée de l'aérogénérateur n'impacte pas plus de trente heures par an et une demi-heure par jour le bâtiment''. Il a été prouvé que l’effet est moindre passé 300 m de distance entre l’éolienne et l’observateur, concernant les habitations, la réglementation européenne calquée sur le modèle Allemand, appliquée en France, impose à l’exploitant du parc éolien de tenir compte des effets stroboscopiques, appelés en réalité effets d’ombre portée, et impose un seuil de tolérance maximum de 30 heures par an et d’une demi-heure par jour calculé sur base du nombre réel d’heures pendant lesquelles le soleil brille et pendant lesquelles l’ombre est susceptible d’être projetée sur l’habitation.

Il est heureusement très rare puisqu’il faut des conditions particulières : soleil hivernal bas, coucher de soleil, ciel dégagé, éolienne trop proche, aucune protection (arbres, haies, …) entre habitations et éoliennes. Normalement la distance réglementaire suffit à éviter ce problème. Le fait de choisir un même développeur du développement jusqu’à la maintenance permet de s’assurer d’un bon suivi et donc d’un respect du choix de l’implantation, etc.

 

Source: https://www.mamot.gouv.qc.ca/fileadmin/publications/amenagement_territoire/orientations_gouvernementales/eoliennes_f06_projection_ombre.pdf

Développement du Projet 
Quelles sont les phases d'un projet éolien ? 

Il est vrai qu’un projet éolien met un certain temps à voir le jour. Cependant, ce délai permet d’effectuer des études approfondies dans tous les domaines touchés par l’implantation d’un parc éolien, à savoir acoustique (sur deux semaines), vent (1 an, pour les quatre saisons), naturalistes (faune flore pour les quatre saisons), paysagers (impact du parc sur le paysage).

Les différentes étapes du projet s’articulent comme ceci :

Préfaisabilité : Rencontre des communes et des habitants, délibération, sécurisation du foncier, lancement des consultations (armée/ SDRCAM, TDF, DGAC, orange, Météo France, ZAD, GRT Gaz, SDIS, SFR, ARS, RTE, Conseil Départemental).

Développement : Lancement des études (vent, acoustiques, naturalistes, paysagères), Réalisation de l’Etude d’Impact, Rencontres et informations auprès des acteurs locaux.

Instruction : Dépôt du dossier de demande d’autorisation, Enquête Publique, et enfin, Obtention des autorisations d’exploitation et construction.

Quelles mesures compensatoires peuvent être mises en place ?

 

Les mesures compensatoires visent à compenser ou contrebalancer les effets négatifs du projet éolien pour la biodiversité, ou créateurs de nuisances pour l'homme. Elles sont, la plupart du temps, proposées par le BE Naturaliste, dans le cadre de la séquence ERC (Eviter, Réduire, Compenser). Exemples : Plantation de haies, reboisement de parcelles défrichées…

Quelle distance y-a-t-il entre deux éoliennes ?

L’implantation d’éoliennes suit des principes de base, afin que chacune d’entre-elles n’interfère pas sur le régime de vent (effets de sillages) ou la production de chacune. Ces règles ne sont pas absolues, et sont à adapter à chaque configuration et projet.

Dans un premier temps, l’étude consiste à se renseigner sur la direction du vent. Autour de l’implant d’éolienne, un périmètre sous forme d’ellipse va être tracé de sorte à assurer le bon fonctionnement des éoliennes. Le but étant, qu’elles ne se chevauchent pas.

Ces ellipses font environ 3x diamètre du rotor en largeur et 5x le diamètre du rotor en longueur.

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